Les Places Rossetti et Halle aux Herbes

 

1. Les séquences visuelles

Situées à la confluence de nombreuses rues et ruelles de la vieille ville de Nice, les places Rossetti et Halle aux Herbes possèdent un nombre très important de séquence d’accès. Nous avons sélectionné les six séquences principales, représentées par le biais de la photographie (Figure 5.19).

   

Figure 5.19 :

Les six séquences visuelles d’approche aux places Rossetti et Halle aux Herbes

 

 

La rue Centrale nord et sud - Les deux parcours sont relativement semblables. Dans le deux cas, la séquence d'approche commence par la canalisation du regard du piéton vers le bout du canyon d’une rue étroite, bordée par des anciens immeubles niçois dont le piéton perçoit à peine les avant-toits (clichés 1 et 2 dans les deux séquences). Les deux sections nord et sud de la rue Centrale ne sont pas parfaitement alignées ; il en résulte que dans les deux séquences d’approche la vue bute sur la perspective d’un bâtiment (clichés 3). Ces arrivées latérales sur la place Rossetti constituent une invitation à la découverte de la place, qui met graduellement en scène son cadre architectural, d’abord par une ouverture partielle (commerces, angle de bâtiment, clichés 4) puis, en élargissant le champ visuel, par le « magnétisme » visuel de la cathédrale de Sainte Réparate, où la façade et le clocher en décrochement créent une certaine plasticité sur le côté ouest de la place. Il est en revanche vrai que la place des Halles aux Herbes reste presque inaperçue au bout de ces deux séquences d’approche.

 

La rue Sainte Réparate et la rue du Pont Vieux - Les séquences d’approche le long des rues Sainte Réparate et du Pont Vieux commencent apparemment de façon similaire à celles de la rue Centrale. En réalité, le parcours sur la rue Sainte Réparate se caractérise très tôt par la présence de décrochements sur l’alignement des bâtiments qui produisent une certaine « pulsation » dans l’ouverture du champ visuel du piéton, avec les bâtiments en décrochement qui attirent son attention. En réalité, ce qui caractérise le plus ces séquences d’approches est le fait d’arriver tangentiellement à la façade de la cathédrale de Sainte Réparate. Le décrochement du clocher de la cathédrale permet par ailleurs de ne pas faire trop percevoir l’alignement des deux rues, caractérisant ces deux séquences d’approches plus comme des arrivées latérales que comme des arrivées sur un axe qui traverse. En provenant de la rue Sainte Réparate, le piéton arrive directement sur le parvis de l’église, il ne peut alors que très difficilement percevoir sa façade (la statuaire baroque de la façade prévoit par ailleurs ce point de vue bas et rapproché). Après avoir perçu la présence de la façade et identifié le bâtiment qui marque la convergence des rues du Point Vieux et du Mascoinat (cliché 4), le piéton est ainsi invité à tourner son regard sur la droite et à découvrir la place (cliché 5) avec un certain effet de surprise du à la fois à l’ouverture du champ visuel et l’augmentation de la luminosité. En provenant de la rue du Pont Vieux, la façade de la cathédrale reste en revanche caché par le clocher (cliché 5) et ne pourra être pleinement perçue que suite à l’exploration visuelle de l’ensemble du périmètre de la place. L’approche par la rue du Pont Vieux permettrait par ailleurs de percevoir la présence de la plus petite place de la Halle aux Herbes. Mais il ne s’agit que d’un élément secondaire, à l’extrémité du champ visuel du cliché 5, passant en second plan face à l’attractivité visuelle de la place Rossetti.

 

La rue Rossetti - La rue Rossetti est plus large que les autres rues aboutissant sur les deux places. Elle porte une perspective lointaine dont la pente accentue l'effet d'attraction vers le point de fuite (clichés 1 et 2). Puis, l'effet d'attractivité se poursuit par le dévoilement progressif du clocher de la cathédrale (clichés 3 et 4), qui joue ici tous son rôle de point de repère. Dans le cliché final (5), la façade de la cathédrale se donne à voir au piéton dans son entièreté et de façon presque frontale sur le fond de la place Rossetti. La cathédrale focalise ainsi l’attention du piéton au détriment de la place de la Halle aux Herbes qui semble constituer d’avantage une extension de la rue Rossetti qu’une place à part entière.

 

La rue Francis Gallo - La séquence d'approche en provenant de la rue Francis Gallo est très différente des autres. Les premiers plans (clichés 1 et 2) restreignent considérablement le regard de l’observateur, couplant des fronts bâtis très élevés (déjà observés dans les quatre premières séquences d’approche) avec une géométrie courbe qui ferme le champ visuel. Soudainement (cliché 3) apparaît le clocher de la cathédrale, qui joue ici le rôle de point de repère inattendu. En poursuivant son chemin, le piéton se trouve plongé dans la place de la Halle aux Herbes (cliché 4) : l'espace s'ouvre en profondeur et s’élargit de façon mesurée. En même temps, la présence étrange du clocher, la lumière provenant de la plus vaste place Rossetti et la perception du mur aveugle de l’église (faisant présager une façade s’ouvrant sur la place principale) invitent le piéton à poursuivre son chemin vers la droite pour explorer la place principale, appel contrebalancé éventuellement par la vue de la rue Rossetti, qui remonte la colline du château vers la gauche (cliché 5). Sur la place Rossetti (cliché 6), le champ visuel s’ouvre dans l'axe de la rue Rossetti (6), qui incite à poursuivre le parcours dans cette direction par un effet de rétrécissement causé par l'alignement des façades et des terrasse de café (cliché 7).

 

Le principal point de repère dans l’ensemble des séquences étudiés est ainsi le clocher de la cathédrale, la façade jouant un rôle important seulement dans quelques séquences. Les séquences d'approche sont presque toujours des élargissements soudains du champ visuel en provenance des ruelles de la vieille ville (fait exception ici l’approche par la rue Rossetti) jouant souvent sur le registre du pittoresque. La place de la Halle aux Herbes est parfois un élément secondaire dans la structuration de la séquence, mais est bien plus souvent complètement absente dans la perception du piéton.

 

2. L’application de la grille d’analyse de K. Lynch

 

Le petit système de deux places Rossetti et Halle aux Herbes est clairement délimité par le front bâti qui l’entoure et est perçu comme un noyau concentrant activités, fréquentations et ambiances au sein du quartier du Vieux Nice. L’usager a ainsi clairement la perception des deux espaces emboités, celui du quartier et celui de la place. Quelques ambigüités peuvent en revanche surgir sur la délimitation des deux places : perçoit-on clairement l’existence de deux places ou bien celle d’une place principale avec un petit prolongement sur le flanc de la cathédrale ? L’espace à plus forte imagibilité est sans doute celui de la place Rossetti qui, si l’on exclut l’excroissance de la Halle aux Herbes, peut être aisément saisie dans la forme d’une place rectangulaire taillée dans l’espace mesuré, aux ruelles étroites, du vieux Nice. Le système de points de repère et le croisement des voies concourent également à l’imagibilité de la place Rossetti (et dans une mesure beaucoup moindre de la place de la Halle aux Herbes). Dans l’analyse des séquences d’approche, nous avons déjà pu apprécier le rôle de point de repère joué par le clocher et par la façade de la cathédrale (Figure 5.20). D’autres points de repère secondaires sont perceptibles à partir de la place : l’étroite et surprenante façade de l’immeuble séparant les rues du Pont Vieux et Mascoinat, la fontaine au milieu de la place, ainsi que la colline du château de Nice, perçue depuis la rue Rossetti. Ecran de végétation bordant le bâti dense de la vieille ville, la colline du château joue également le rôle de limite perceptive dans le paysage urbain entourant le système des places (Figure 5.21). A posteriori, les entretiens avec les usagers de la place nous ont également signalé la devanture du glacier « Fenocchio » (le plus grand glacier de la place et, probablement, le plus grand glacier de la ville de Nice) comme étant un point de repère dans l’espace urbain de la vieille ville : sa vision marque bien l’arrivée sur la place Rossetti.

   

Figure 5.20 :

La cathédrale de Sainte Réparate, un double point de repère

 

 

 

   

Figure 5.21 :

La colline du château, un point de repère et une limite

 

La confluence de nombreuses rues de la vieille ville permet de qualifier l’ensemble des deux places également en tant que nœud, au moins en ce qui concerne les flux piétons. Le nœud peut être idéalement placé sur le point d’articulation entre les deux places, parfaitement marqué par le point de repère du clocher de la cathédrale, où convergent les rues du Pont Vieux et Mascoinat et, en traversant les deux places, les rues Rossetti, Sainte Réparate et Francis Gallo. L’espace entièrement piéton des deux places évite à ces dernières de glisser vers un fonctionnement de type carrefour, même si, en saison touristiques, les flux piétons sur l’axe Sainte Réparate – Pont Vieux peuvent être aussi structurants et gênants au fonctionnement de la place que des flux motorisés sur d’autres places de la ville de Nice.

   

Figure 5.22 :

Schéma de composition du paysage urbain des places Rossetti et Halle aux Herbes

 

 

Place-nœud et place-noyau à forte imagibilité, bénéficiant de la présence de points de repère remarquables et à haute valeur symbolique (la cathédrale et son clocher), la place Rossetti peut s’affirmer parmi les places centrales de la ville de Nice dans l’imaginaire de ses observateurs, en dépit de ses faibles dimensions et de son manque d’accessibilité directe par les modes de transport motorisés. Écrasée par les qualités perceptives de sa voisine, la place de la Halle aux Herbes se limite à bénéficier de l’imagibilité de cette dernière, arrivant presque à s’effacer dans la perception des usagers les moins attentifs.

 

3. La perception des usagers

 

Le questionnaire sur la fréquentation et la perception des espaces publics nous a permis de saisir quelques traits marquant de la perception des places Rossetti et Halle aux Herbes de la part de leurs usagers ( pour la présentation de l’échantillon, voir l’analyse des fonctions, des usages et des appropriations des places Rossetti et Halle aux Herbes).

   

Figure 5.23 :

Qu'est ce qui selon vous caractérise cette place, lui donne une ambiance particulière ?

 

 

D’abord, la presque totalité des personnes interviewées a répondu au questionnaire par rapport à sa perception de la place Rossetti, même ceux qui se trouvaient physiquement sur la place de la Halle aux Herbes. Selon les personnes interrogées, ce qui caractérise la place Rossetti (la place « perçue ») et lui donne une ambiance particulière ce sont à la fois les bâtiments qui la bordent et les activités qui s’y déroulent. Les mots les désignant sont, dans l'ordre de fréquence d'utilisation : la cathédrale, la fontaine, le glacier (essentiellement le glacier « Fenocchio »), les maisons et leurs couleurs, les terrasses de restaurants, l'espace piéton. La cathédrale, la fontaine et le glacier sont également les éléments le plus appréciés et auxquels les usagers tiennent le plus.

La forte présence d'activités sur la place, matérialisée par les nombreuses terrasses et par la foule de visiteurs, donne aux personnes interviewées l'impression que la place est effectivement un point central dans l’activité touristique du Vieux Nice. En même temps, beaucoup d'usagers nous on affirmé que la surface prise par ces terrasses de café contraignait d’autant le mouvement pour admirer la Cathédrale.

   

Figure 5.24 :

L'emprise des terrasses de café entre en conflit avec la perception de la cathédrale

 

 

Tous les usagers interviewés perçoivent la place comme étant ancienne, vivante et attachante, plusieurs lui accordent également une certaine originalité (probablement par rapport aux architectures qui la bordent). Presque tous indiquent également qu’il s’agit d’une place importante pour la ville de Nice, les usagers se divisant quant à son caractère ordonné (l’alignement des terrasses et des immeubles) ou désordonné (la mauvaise canalisation des flux des piétons, quelques voitures en stationnement interdit, l’excessive présence des terrasses).

 

Les usagers sont ainsi partagés. D’une part, ils sont remplis d'émotions par l'esthétique de la place et par la vue de sa Cathédrale, certains d’entre eux apprécient également les services offerts sur la place, mais de l’autre tous sont conscient des conflits d’usage entre la perception patrimoniale de la place et sa mise en tourisme axée sur la restauration et les cafés.

 

Pour aller plus loin dans l’appréciation de la perception de l’espace public de la part de ses usagers, nous avons demandé à un jeune homme de 25 ans rencontré sur place de nous esquisser sur papier ce qu'il retenait des places Rossetti et Halle aux Herbes après les avoir quittées.

   

Figure 5.25 :

Carte mentale des places Rossetti et Halle aux Herbes (produite par un homme de 25 ans)

 

L’analyse de cette carte mentale est très instructive. Premièrement, la place Rossetti est correctement représenté (forme relativement carré) tandis que la place Halle aux Herbes est absente du dessin, remplacée par une rue. Même s’il ne s’agit pas de la seule erreur dans la représentation des rues (la rue Centrale nord n’est pas représentée, tandis qu’une rue inexistante longe la cathédrale au sud), cet oubli témoigne bien de la faible imagibilité de la place de la Halle aux Herbes dans un contexte perceptif dominé par la place Rossetti.

Sur la place Rossetti, la façade de la cathédrale semble structurer la place (d’une façon qu’elle ne fait pas dans la réalité, car elle ne se situe pas dans l’axe médian de la place) et le clocher disparait, contredisant notre lecture des points de repère au sein de la place. Il est d’autre part vrai que la perception de la personne interrogée semble être dominée par les fonctions bien plus que par les éléments bâtis. L'usager retient ainsi un certain nombre d'activités pour les avoir fréquentées. Il reprend l'emprise spatiale des terrasses de café (il nous a par ailleurs avoué ne pas avoir le temps de dessiner toutes les terrasses). Parmi les activités reportées sur la carte il y a le glacier « Fenocchio » dont l'emprise à été très agrandie par rapport à la réalité, montrant l'importance que l'usager lui accorde ou bien celle qu’elle prend dans la perception visuelle de la place grâce au grand étal de vente disposé sur le côté nord de la place. L’importance accordée aux fonctionnements de la place semble également pouvoir se lire dans la distinction effectuée entre les tables des glaciers et celles des restaurateurs sur l’espace public. Les éléments physiques de la composition de la place passent en second plan. L’usager relève même l’existence d’un restaurant au nom « La Fontaine » mais pas l’existence d’une fontaine sur la place. Le temps du marchand se substitue au temps de l’église : à l’absence du clocher de la cathédrale fait de pendant la représentation du guichet de banque (élément perceptiblement anodin mais évidemment important dans les fonctionnements) sur le côté sud de la place.

Bien évidemment, nous nous abstiendrons de généraliser cette perception individuelle à l’ensemble des usagers de la place. Notons cependant que, en général, les éléments de la composition et ceux du fonctionnement entrent en interaction et parfois en conflit dans la perception du système des places Rossetti et Halle aux Herbes. Nous essayerons de donner une vision d’ensemble de ces interactions dans le cadre du prochain module d’analyse.

 

4. Image urbanistique, image anthropologique, image de marketing

Le dernier exercice effectué sur la perception des places Rossetti et Halle aux Herbes a été celui de répondre par l’outil de la représentation photographique à trois commandes différentes : une description urbanistique de la place se voulant objective et détachée, une description anthropologique de la place en tant qu’espace de vie et une image finalisée au marketing territorial de la place. Parmi les différentes représentations proposées par les étudiants de la promotion 2010-2011 du Master IMST de l’Université de Nice, nous avons retenus les images suivantes.

   

Figure 5.26 :

La vision de l’urbaniste – Espace public et conflit d’usage

 

Par cette image orientée sud, l’urbaniste souhaite donner une vision de l’organisation de l’espace public de la place Rossetti. Plus que la composition de la place (on identifie le front bâti composé de façades typiques des immeubles du vieux Nice et on imagine la forme carrée de la place, mais on ne voit ni la façade de la cathédrale, ni le décrochement de son clocher), la photographie souhaite décrire ses fonctionnements. On y perçoit ainsi la forte présence d’activités marchandes et l’appropriation de l’espace ouvert de la place. Tout en assurant l’animation et la fréquentation, l’espace semi-public des activités marchandes couvre une partie considérable de la place, avec l’alignement géométrique des terrasses des restaurants et des cafés encerclant presque la fontaine publique et s’étirant jusqu’au passage devant la façade de la cathédrale (à l’extrémité droite de la photographie). L’espace proprement public, libre pour la circulation ou le stationnement des piétons est résiduel. Il se limite à une bande sur le côté sud de la place (donc toujours à l’ombre pendant la journée), témoignant d’un certain tropisme des terrasses par rapport à l’ensoleillement de la place. Cette image fait état de l’occupation de la place pendant le mois de mai ; pendant la saison estivale la presque totalité de sa surface est appropriée par les terrasses, exacerbant encore plus le conflit d’usage entre l’offre de services de restauration et la valorisation patrimoniale de la place ainsi que entre les utilisations publique et marchande de l’espace urbain. En se focalisant sur cet enjeu crucial du fonctionnement de la place Rossetti, l’urbaniste effectue une sorte de diagnostic critique par le biais de l’image photographique.

   

Figure 5.27 :

La vision de l’anthropologue – La vie d’un parvis de cathédrale au centre du vieux Nice

 

La vision de l’anthropologue s’attarde sur les contradictions humaines dans la mise en tourisme des lieux. Les flux des chalands et des touristes se confondent sur la place, certains semblent se diriger vers la cathédrale, d’autres traversent simplement la place, d’autres encore sont intéressés par l’offre marchande sur la place (les menus des restaurateurs ?). Au milieu de cette foule qui vaque à ses occupations, un artiste de rue improvise une performance musicale pour tirer profit des touristes de passage. À d’autres moments de la journée, ce même emplacement est utilisé par des mendiants, dans le même but d’assurer leur survie grâce aux flux de touristes. Ce contraste sociologique dans la mise en tourisme des lieux avait été saisi très tôt par les observateurs de la Côte d’Azur, notamment par Jean Vigo dans son film « A propos de Nice » (1929).

   

Figure 5.28 :

Le marketing – Cœur patrimonial de Nice, place de tourisme international

 

L’image du marketing se focalise sur la mise en valeur touristique des places Rossetti et Halle aux Herbes. En réalité, encore une fois, le devant de la scène est pris par la place Rossetti. La place y est identifiée comme étant le cœur patrimonial de la vieille ville de Nice. Les éléments à haute valeur symbolique de la façade baroque de la cathédrale et de son clocher constituent clairement le fond de perspective de la photographie, entourés à droite et à gauche par les bâtiments typiquement colorés du vieux Nice. Au premier plan, le va-et-vient de touristes témoigne de l’animation de la place et de son caractère de destination touristique internationale à ne pas manquer. Après plus d’un siècle de développement touristique axé sur le bord de mer prestigieux (la Promenade des Anglais) et sur les qualités de son site et de son climat, la ville de Nice développe aussi depuis quelques décennies une image de destination touristique historique et patrimoniale. Le patrimoine baroque de la ville est au centre de cette action de promotion touristique. L’image ici sélectionné se situe ainsi pleinement dans la production de la valeur touristique de la vieille ville de Nice.